Les études radiologiques environnementales ponctuelles complémentaires

Le Centre nucléaire de production électrique (CNPE) de Saint-Alban-Saint-Maurice-l’Exil a été choisi pour réaliser une « étude pilote » des CNPE français. Cette ERS s’est déroulée sur la période 2019 à 2022. Le choix d’un tel site est lié à la spécificité du paysage nucléaire français, comprenant 19 CNPE sur un total de 35 sites nucléaires. Enfin, le site de Saint-Alban-Saint-Maurice-l’Exil résulte d’un choix commun entre l’IRSN, devenu l’ASNR, et EDF afin de développer, pour la première fois, la méthodologie des ERS.

Consulter notre dossier dédié à l’ERS du CNPE de Saint-Alban-Saint-Maurice

L’ERS du site Orano de Malvési (Narbonne) s’est déroulée de 2021 à 2024. De profondes transformations de ce site industriel ont été réalisées ces dernières années par Orano (travaux d’aménagement de l’INB ECRIN, modernisation de l’ICPE dans le cadre du projet Comurhex 2, parc d’entreposage des concentrés miniers) et d’autres sont en projet (traitement des nitrates des bassins), ce qui a conduit notamment à une baisse des rejets atmosphériques et liquides du site. Cette ERS a donc permis de réactualiser les connaissances sur l’influence de ce site sur son environnement et notamment son impact sur la population avoisinante.

Consulter notre dossier dédié à l’ERS du site ORANO de Malvési

L’ERS de l’ancien site minier uranifère de l’Ecarpière a débuté en 2024. Ce site minier a été exploité de 1952 à 1990 par des travaux miniers souterrains et quatre mines à ciel ouvert. Le traitement du minerai extrait sur le site a permis la production de 4100 tonnes d’uranium. A la fin de l’exploitation, les mines à ciel ouvert ont été remblayées puis le site a été réaménagé pour en réduire l’impact sur l’homme et l’environnement et assurer son intégration paysagère.

Parmi les 250 sites, anciens sites miniers français, le site de l’Ecarpière a été choisi, en concertation avec Orano, car il permet : 

• l’étude de tous les types d’influence sur l’environnement et de toutes les voies d’exposition des populations potentiellement liées à un ancien site minier ;
• l’étude de plusieurs objets miniers (stockage des résidus, station de traitement des eaux, verse, mines à ciel ouvert, travaux miniers souterrains, etc.) ;
• des échanges avec les acteurs locaux dont des associations qui s’y intéressent depuis longtemps.

D’autres ERS démarreront dans les années à venir sur des sites de natures différentes tels par exemple ceux qui permettront d’étudier plus précisément les impacts des rejets des services de médecine nucléaire.

Consulter la page dédiée à l’ERS du site minier de l’Ecarpière